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Paris, France, 1977
Un musée d'archéologie du futur présente les objets
d'aujourd'hui
Lors de l'inauguration du Centre Pompidou, Valery Giscard d' Estaing refuse
de visiter l'exposition " Archéologie de la ville ", car elle
étale crûment à un public de l'an 3000 la quotidienneté de notre
siècle : contenus de sacs à mains, vieilles chaussures, pilules et
instruments divers racontent, à leur manière, les extensions du corps
humain.
L'humour, le pathétique et l'inattendu y créent un portrait original et
grinçant de notre société.
Au milieu des parois métalliques rouillées qui constituent l'ossature
de l'exposition et symbolisent les restes d'un cheval de Troie contemporain,
le chef d'orchestre Giuseppe Sinopoli dirige la création d'une symphonie
contemporaine de la ville.
Une première approche de la scénographie qui intègre ce que François Confino appelle les éléments impalpables comme la lumière et le son.
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Maître d'Oeuvre |
F. Confino, muséographe et scénographe |
type de réalisation |
Exposition
inaugurale du Centre Georges Pompidou, Conception de la Scénographie |
commanditaire |
Centre de
Création Industrielle |
collaborations |
Groupe N.Y.
Haus-Rucker
Giuseppe Sinopoli, compositeur chef dorchestre |
production |
Centre Pompidou |
lieu |
CCI, Centre
Georges Pompidou, Paris, France |
fréquentation |
200 000 visiteurs/
2 mois |
surface au sol |
800 m2 |
budget scénographie |
460 000
€ |
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FICHES PROJETS |
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Découverte étrange dans un musée de l'an 3000
de notre quotidienneté
Une
descente vers le monde étrange des objets communs
On
foule des tonnes de pilules, correctrices du corps humain
Rigueur
et étrangeté : Les parois métalliques servent
d'instruments de percussion
Les
parois métalliques symbolisent
les côtes du nouveau cheval de Troie
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